Préface

Les Demandes Des Compagnes

     Louange à Allah seigneur de l’univers, paix et bénédiction soient sur le dernier des prophètes et des messagers, notre prophète Mohamed, sa famille, ses compagnons, et ceux qui l’ont suivis avec bienfaisance jusqu’au jour Résurrection « de jugement », et après :

Tout au long l’histoire, et dans la succession des nations et des civilisations, la femme était dépourvu d’identité, d’habilité, et de liberté, sans aucune valeur ou statu.

     Elle soufrait tout le temps- à l’exception des périodes des messagers de Dieu- de toutes sortes d’injustice et d’humiliation, d’oppression et de misère, imposé par de mauvaises intentions et de fausses croyances.

     Et quand la lumière de l’éternel message a surgi à la péninsule arabique, et les versets de la révélation se sont succédé sur « Elmustapha » le choisi, paix et salut sur lui, la femme s’est estimé la plus heureuse des humains avec l’arrivée de cette religion qui l’a débarrassé des entraves de l’ignorance, des chaines des traditions égarés, l’affaiblissement de l’esclavage à autrui appart Allah exalté qu’il soit.

     Omar Ibn El khattab que Dieu l’agrée a dit : «  je jure qu’en période de l’ignorance, nous ne donnions aucune importance aux femmes, jusqu’à ce que la révélation de Dieu est arrivée et leurs a attribué ce que Allah leurs a attribué. »[1]

     Alors la femme a eu ce qu’elle mérite d’attention et de l’honorabilité  humaine, et dans la création, la meilleure apparence, et la préférence à plusieurs autres créatures, comme l’a annoncé Dieu tout puissant aux dignitaires suprêmes, En disant : «  Certes nous avons honoré les fils d’Adam, nous les avons transportés sur terre et sur mer,  leurs avons attribué de bonne choses comme nourriture, et nous les avons préférés nettement à plusieurs de nos créatures »[2]

     Le cheikh Ibn Saadi( miséricorde d’Allah soit sur lui) a dit : et cela est de sa générosité et sa bienfaisance qui ne se mesure pas, ainsi il a honoré les fils d’Adam de toutes sortes d’honneur, ils les a honoré par l’esprit et la science, l’envoi des messagers et des livres saints, il a choisis parmi eux des saints et des favoris, et leur a donné des grâces apparentes et cachées.[3]

     L’islam lui a donné le droit de la vie honorable, et l’a ennobli par la science, la vénération, et la responsabilité judiciaire, ce qui a protégé son instinct, et a défendu sa croyance, et a purifié son éthique, et a éclairé son idéal et lui a promis la récompense dans l’autre monde. 

     Dieu soit exalté a dit : « quiconque mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, nous lui feront vivre une bonne vie, et nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions »[4]

     Cette grande religion lui (la femme) a confié tous ses droits financiers et sociaux et en premier lieu la recommandation répété et incomparable en la bienfaisance envers la mère, et sa relation avec la charité multiple fois par rapport à la bienfaisance envers le père.

     Au sein de la foi, la femme a jouis de tous ses droits conjugaux, alors elle s’est lancé vers la vie avec amour, miséricorde, aumône et générosité, notre prophète bien aimé paix et salut sur lui l’a considéré la meilleur des trésors du monde, qu’on doit traquer et gagner, il a dit : «  la vie n’est qu’une jouissance passagère, et la meilleure des  jouissances de cette vie et la femme pieuse » [5]

     Les droits de l’honneur se succèdent pour honorer la femme par la science, qui est le fondement de la religion et sa source dont on dispose de ses décisions, sa morale, et de ses règlements, alors on l’a appelé à sa demande, par l’ordre divin qui a débuté le message et a commencé la sainte  révélation, le Dieu tout puissant a dit : « lis, au nom de ton seigneur qui a crée »[6]   le messager de Dieu « paix et bénédiction sur lui » a incité les hommes à enseigner leurs filles et les éduquer avec la meilleure éducation et leur a promis la multiplication de leur récompense s’ils le font.

     El-Boukhari a rapporté dans son authentique, selon Abi Bourda sur son père, a dit, le messager « paix et bénédiction soient sur lui » a dit : « celui qui a une esclave et l'a bien éduquée et instruite, puis l’a affranchie et épousée verra sa récompense doublée» le hadith[7]
     Le bon Dieu  qu’il soit exalté a sublimé la femme par la diffusion de la science et sa communication au gens en disant- s’adressant aux mères des croyants- « et gardez dans vos mémoires ce qui est, dans vos foyers, récité des versets d’Allah et de la sagesse, Allah est doux et parfaitement connaisseur »[8]
 
     Il leur a ordonné de communiquer ce qui est lu dans leurs foyers de versets coraniques, et ce qu’elles voient comme « sagesse » c’est à dire ce qu’a été révélé aux prophète de la sunna que se soit parole ou action, pour que ça atteint les gens et par conséquent ils feront ce que le prophète a fait et l’imiteront.[9]
     Les mères des croyants «  que dieu les agrées » ont répondu à cet ordre, et Aicha «  que dieu soit satisfait d’elle » avait la part la plus grande dans l’appel et la communication de la religion, car elle avait l’honneur d’assister à la révélation du coran, et avait le plus de connaissance et de narration du hadith charif,  elle a rapporté deux milles deux cents dix hadiths sur le prophète « paix et bénédiction soient sur lui »
     Et ceux qui ont rapporté des milliers de hadiths sur le prophète « paix et bénédiction soient sur lui » sont quatre personnes : Abou Hourayra, AbdAllah Ibn Amrou, Anes Ibn Malek et Aicha- que dieu soit satisfait d’eux-[10]
     Les compagnons du prophète et ceux qui les ont suivis, ont approuvé que Aicha «  que dieu soit satisfait d’elle » avait la science, la narration, et la jurisprudence. Selon Abi Moussa El-AChaari «  que dieu l’agrée » : « tout hadith qui nous pose problème, nous les compagnons du prophète, on demande à Aicha et on trouvait chez elle le savoir »[11]
     Ataa a dit : «  Aicha était la plus connaisseuse en jurisprudence, et avait le meilleur avis parmi le publique »[12]
     Massrouk a dit : « on jure au nom d’Allah que nous avons vu les plus honorables compagnons du prophète « paix et bénédiction soient sur lui » se renseigner auprès de  Aicha à propos des ordonnances »[13]
     Cette distinction scientifique qu’a atteint la mère des croyants- que dieu l’agrée- et autres dans le foyer prophétique et avec laquelle elles ont rivalisé avec les meilleurs des hommes, était le fruit de la passion scientifique et le sens de sa responsabilité, et pour que le prophète « paix et bénédiction soient sur lui » puisse écouter la révélation et la sagesse,  l’étudier, l’interroger, et la réviser.
     El-boukhari a rapporté selon Ibn Abi Malika : que Aicha l’épouse du prophète « paix et bénédiction soient sur lui » était quand elle entendait quoique ce soit qu’elle méconnaissait, elle le révisait jusqu’à ce qu’elle le saisisse, et que le prophète « paix et salut sur lui » a dit : « quiconque sera jugé le jour de la résurrection sera châtié » Aicha a dit, j’ai dit : n’a-t-il pas dit (Dieu soit exalté) : « sera soumis à un jugement facile »[14] ? Elle a dit qu’il lui a répondu : « Ce n'est pas là le jugement ; ce n'est que le compte rendu, mais celui dont le compte sera minutieusement analysé au jour de la résurrection sera châtié»[15]
     Et peut être elle s’est informé auprès du prophète « paix et bénédiction soient sur lui »sur l’une des grandes questions de l’islam, que les hommes ne sont pas parvenus à le faire, alors ils s’informent auprès d’elle.
     Masrouk a dit: Un jour, j'étais accoudé chez 'Aïcha, elle me dit: "Ô Abou 'Aïcha! Trois choses, quiconque prétend l'une d'elles aura forgé un grand mensonge sur Allah".
Je lui dis: "Lesquelles?".

- "Quiconque prétend que Mohamed (
paix et bénédiction soient sur lui) a vu son Seigneur, aura forgé un grand mensonge sur Allah".
Etant appuyé sur mes coudes, ajouta Masrouk, je me mis sur mon séant et dis: "Ô Mère des Croyants! Donnez-moi du temps (pour comprendre) et ne me pressez pas: Allah, l'Exalté, n'a-t-Il pas dit: {Il l'a effectivement vu, au clair horizon}[16] , {et Il l'a pourtant vu, lors d'une autre descente}.[17]
     Parmi les gens de cette Communauté, répondit-elle, j'étais la première à poser cette question à l'Envoyé d'Allah (
paix et bénédiction soient sur lui) qui m'avait alors répondu: "Il s'agit de Gabriel"[18]
 
     Et parce qu’elle était savante, elle faisait beaucoup de « fatwa », elle était éveillée et déductive, elle avait un regard profond et faisait de l’effort intellectuel, «  elle est l’une des sept personnes qui ont transmis beaucoup de fatwa, selon le prophète «  paix et salut sur lui » et selon ses compagnons, à travers qui elle a appris, leur nombre dépassent les cent trente entre hommes et femmes.[19]
     Ces bonnes questions, et ces dialogues fructueux, sont les rives de la science que le bon dieu nous a indiqué : « demandez donc au gens du rappel ! Si vous ne savez pas »[20]
     Oui, l’écho de ce verset et ses semblables atteignit les femmes de nos ancêtres « que dieu soit satisfait d’elles » alors elles se précipitèrent vers la lueur de la science et la compréhension de la religion.
     L’exemple de Asma Bint Oumisse, que dieu l’agrée, elle recevait des groupes de compagnons  pour l’interroger à propos de la parole du prophète «  paix et bénédiction soient sur lui » : « vous ceux du bateau vous avez deux exiles « hijra » et mes compagnons ont un seul » ils n’avaient  jamais étaient aussi heureux après l’islam que de la joie  causé par  cette nouvelle, et au même temps ils étaient endetté envers elle car c’est grâce à sa question qu’elle a eu ce grand témoignage de la part du prophète « paix et salut sur lui » et ses pareilles parmi les compagnes sont nombreuses, tant que la femme possède l’amour profond de la religion, et la persistance de bien réaliser ses règles et sa morale juridique, elle aura la volonté d’apprendre avec passion et amour, elle le fera avec attention et elle le passera au autres avec douceur, ce qui le prouve c’est la présence abondante des femmes « EL- anssariat » habitantes de Médine à  la maison du prophète « paix et bénédiction soient sur lui » dans le but de comprendre leur religion et la demande du fatwa.
     Selon Aicha que Dieu l’agrée, elle a dit : « les meilleures femmes sont les femmes de Médine « El-anssariat »,  louange à elles, leur pudeur ne les a pas empêchées de bien apprendre leur religion »[21]
     Ces fatawa juridiques, et ces révisions scientifiques, sont des modèles merveilleux, et le fruit de l’effort prophétique continuel dans l’appel, l’orientation, et l’éducation.
     Ces femmes qui s’interrogent sont la plantation du prophète « paix et bénédiction soient sur lui » elles boivent de ses paroles  la bonne orientation et l’amour du savoir, elles luttent pour se procurer la science, sa morale et son éthique.
     La sunna a inscrit dans ses records leurs indices dans cette voie- ce qui concerne la demande, le dialogue, et le renseignement- et me voila, je m’honore de cultiver leurs fruits, et de dériver leur lumière dans ce journal.
 
 

[1] -convenu avec cette articulation, rapporté par Elboukhari( 421H4913) et Mouslim(930H1479)

[2] - sourate ElIssraa verset 70.

[3] -Tayssir ElKarim ElRahman fi tafssir kalam ElManan p 414.

[4]-Sourate ElNahl « les abeilles » verset 97.

[5] -Rapporté par Mouslim (926 H 1469)

[6] -Sourate ElAlak « l’adhérence » verset 1

[7] -Rapporté par ElBoukhari (440 H 5083)

[8] -Sourate ElAhzab « les coalisés » verset 34.

[9] - voir tafssir ElTabari (22/9) tafssir Ibn Kathir ( 3/487) Ahkam Elcoran de Ibn ElArabi (3/1538) tafssir Ibn Elsadi (p 612)

[10]-la réponse de ce qu’a rapporté Aicha sur les compagnons (p 59), pour plus de détails voir :Elmara Eldaiya fi Ahd Elnabaoui Elcharif (p104)

[11] -Rapporté par Eltirmidhi (2049 H 3883)  et il a dit ce hadith est fiable et authentique.

[12] - Elistiab (4/1883), Siar Aalam Elnoubaa (2/185)

[13] - Safwat Elsafwa (2/32)

[14] -Sourate ElInchikak « la déchirure » verset 8

[15] -Convenu, rapporté par ElBoukhari (11 H 103) et rapporté par Mouslim en (1176 H 2876).

[16] -Sourate Eltakouir « l’obscurcissement » verset 23.

[17] - Sourate Elnadjm « l’étoile » verset 13.

[18] - Convenu, rapporté par Mouslim (708 H 177) et rapporté par ElBoukhari (415 H 4855) de même.

[19] - Aalam ElMouakiine (1/12) voir aussi : Elminhadj Elnabaoui fi Daouat Elchabab (p 415).

[20] - Sourat Elnahl «  les abeilles » verset 43.

[21] - Rapporté par Mouslim (732 H 323).

Add comment

Security code
Refresh